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COLLECTIONS

Bataille d'Aboukir, 25 juillet 1799

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Désignation : élément d'un décor immeuble
N° d'inventaire : MV 2276
Autre(s) numéro(s) d'inventaire : INV 5065, LP 279, INV.1850 2636
Domaine : Peintures
Auteur : Antoine-Jean, baron Gros (peintre)
Date de création : 1806 (XIXe siècle)
Emplacement : Corps central, Grands Appartements salle du Sacre
Dimensions : à vue H. 575 ; L. 968 cm.
Matière et technique : huile sur toile
Personne représentée : Louis-Chrétien Carrière, baron de Beaumont, colonel Duvivier, Joachim Murat, fils de Moustafa Pacha, Saïd Moustafa Pacha, William Sydney-Smith

Commentaire (commentaire chef-d’oeuvre)
Le tableau illustre la charge de la cavalerie française, commandée par le général Murat, pendant la bataille d'Aboukir, " cette action [qui] décida la mémorable victoire que remporta l'armée française, commandée par le général en chef Bonaparte, le 7 thermidor an 7 [25 juillet 1799], sur l'armée turque commandée par Kinceï Mustapha, pacha de Romélie. " Après avoir repoussé une première attaque, les Turcs étaient retranchés dans la presqu'île d'Aboukir, mais voulant ressortir pour trancher les têtes des morts et des blessés français restés sur le champ de bataille, ils essuyèrent une nouvelle attaque de l'infanterie, bientôt relayée par la cavalerie, qui leur interdit toute retraite et les repoussa vers la mer. A la différence du tableau du baron Lejeune sur le même sujet, l'œuvre de Gros place le spectateur au cœur de la bataille, centrant la composition sur la figure de Murat, qui culbute l'ennemi jusqu'au bord de la mer, et atteint le groupe du pacha, tout occupé à rattraper les fuyards, tandis que l'un des ses fils tend déjà son sabre au général français, en signe de soumission. Comme souvent dans la grande peinture napoléonienne, l'accent est mis sur la figure du vainqueur. Alors que les combats font rage autour de lui, il reste parfaitement maître de lui, faisant preuve de noblesse et de magnanimité à l'égard des vaincus. Ce gigantesque tableau a été commandé en 1806 par Joachim Murat, beau-frère de Napoléon 1er et alors roi de Naples. Mentionné au Palais royal de cette ville en 1808, et resté dans la famille de Murat après sa destitution, il fut racheté par Gros, puis par l'Etat, pour le musée du Luxembourg, en 1833. Il entra à Versailles sous Louis-Philippe et fut installé, en raison de ses dimensions, dans la salle du Sacre, à côté des deux grands tableaux de David, le Sacre et la Distribution des Aigles. F.L.
Historique
Commandé par Murat, 1806 ; Salon de 1806, n° 241 ; emporté à Dusseldorf par Murat, grand-duc de Berg ; exposé dans la galerie du Palais-Royal à Naples, 1807-1813 ; exposé combles du Palais-Royal à Naples, 1813-1824 ; racheté par Gros avec Chaptal fils pour 15000 francs, 1824 ; acquis sur la liste civile pour 25000 francs, 26 septembre 1833 ; payé 25000 francs, 23 novembre 1833 ; collection Louis-Philippe ; mentionné Partie centrale, premier étage, salle du Sacre de Napoléon, n°130, dans le guide de 1837 ; mentionné dans la salle du Sacre de Napoléon (n°130), corps central, premier étage, dans l’inventaire de 1850 ; démontée et roulée, septembre 1870 ; envoyé au Louvre, 5 avril 1881 ; revenu à Versailles.

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